Mes douceurs littéraires: Spleen Machine de Marie-Laure Hubert Nassert

Il s’agit ici de mes douceurs littéraires.

Entre chroniques, sélections et coups de coeurs ,

je vous invite à partager

 mes lectures d’un jour,

mes lectures du moment…

mes lectures de toujours! 

« J’admire le livre qui me condamne à le lire »

Jean Rostand

215502_1855175893881_1075336725_32114814_1472197_n

Spleen Machine

de Marie-Laure Hubert Nasser

CVT_Spleen-Machine_2451

« On oublie tout.Les morts même les très célèbres »

Slpeen Machine est un roman qui m’a tout

simplement bouleversée :

En tant que femme, en tant qu’épouse, et bien plus

encore en, tant que mère.

Si la toile de fond de ce roman aborde un sujet qui reste tabou,

le suicide chez les adolescents, il fait faire au lecteur un

incroyable plongeon dans « ces existences » parallèles d’ados

et de parents d’aujourd’hui.

Spleen Machine est un roman dont l’histoire saisissante

en dit beaucoup sur les acquis mais aussi les travers de notre

société actuelle.

En lisant Spleen Machine, étant maman de nombreux

plusieurs et notamment d’adolescents, un tas de questions

m’ont taraudée l’esprit et j’avoue que mon regard sur eux

parfois plein de certitude, a changé. Quant à « leurs moments

de silence», je les écoute encore plus.

Spleen machine est un roman d’une force incroyable,

parce qu’il permet aussi à l’ado qui le lit, de porter un

autre regard sur ses parents, sur les adultes en général…

Mais bien plus, il entrouvre la porte du dialogue entre ces êtres

« aux existences parallèles » que sont les parents et les ados.

Un dialogue qui débute en douceur grâce aux références

musicales en marge des pages du livre…

Spleen machine est un roman que je vous recommande

fortement 😉

Résumé  :

« Alix, dix-sept ans, en première S au lycée Balzac est

populaire, adulée par quelques inconditionnels. Un parcours

sans faille;.

Anna, sa mère, a escaladé à la vitesse de l’éclair les marches

de son ambitieuse carrière, épaulée par son mari Arnaud;.

Ine famille idéale, un équilibre apparent, des vies parallèles

apaisées…Mais connait-on vraiment sa famille?

Un bonheur suspendu, avant que n’éclatent au grand jour

les secrets innocents, les désirs enfouis, les blessures mortelles. »

 

Extraits choisis :

« Ma mère restait silencieuse, mais je voyais s’effondrer en

elle toutes ses certitudes. Elle comprenait en quelques heures

que sa fille baisait, fumait, se droguait, se scarifiait, souffrait.

Elle qui considérait que son enfant était différente.

Traduction: vierge, sobre et heureuse »

« Mon père était invisible…Il avait choisi le pire, la plus

grande punition, la distance, le silence.

Je souffrais plus encore. »
Spleen Machine (p 76 et 77) 

« J’avais gagné. J’avais réussi ce qui m’avait été refusé

quinze ans plus tôt. Je n’étais pas certaine de recommencer

cette épreuve morale et physique, mais j’étais pour la première

fois de mon existence fière de moi.

Une fiérté pleine et entière, sans regret ni arrière-pensée, un

bonheur absolu. Un moment de grâce. Je touchais le mystère

du temps présent.Mon esprit abandonna le passé.

La course folle de mes ambitions s’arrêta net.

J’étais, tout simplement. »

Spleen Machine (p 179)

C’est un nouveau coup de cœur !!!

En  vente ici :

 

A propos de l’auteure, lisez

son interview gourmande ici :

Un livre qu’on quitte sans en avoir extrait quelque chose
est un livre qu’on n’a pas lu.
Antoine Albalat

Publicité

Une réflexion sur “Mes douceurs littéraires: Spleen Machine de Marie-Laure Hubert Nassert

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s