Un deuil familial devrait être un moment d’union, de consolidation,
de partage et d’amour…Mon Dieu, si nous nous attelions à faire
tout notre possible pour qu’il en soit le plus souvent ainsi.
La plupart du temps, la famille n’est-elle pas là où tout commence?
Là ou l’amour ne finit pas?!!!
En théorie, au-delà de la grande souffrance éprouvée par tous,
une période de deuil familial devrait être synonyme d’union,
de consolidation pour les membres de la famille…
En théorie oui, » ce pays » où tant et tant de personnes
souhaiteraient vivre .
Hélas, dans la vraie vie, ce n’est pas toujours le cas.
Dans la vraie vie, on assiste, trop souvent, à des spectacles
tellement désolants, où les membres d’une même famille se déchirent;
notamment frères,sœurs, parfois enfants vis à vis du parent restant…
A la douleur causée par la perte de l’être cher, se rajoute la souffrance
due à des rancœurs et autres frustrations jusque là enfouies…
Et ces déchirements donnent l’impression d’ être sans fin,
reposants sur ce qui semble être broutilles, matériel et pacotilles…
Ce qui pourrait être intéressant à noter,
afin que cela ne se répète pas sans cesse,
afin que paix , amour ou tout au moins
respect triomphe:
Accepter que si le deuil est familial, la douleur elle,
reste individuelle.
Elle se vit de façon différente, voire même seul (e).
Accepter qu’il y a plusieurs étapes par lesquelles tout individu
passe lors d’un deuil.
D’après les psychanalystes, il y en aurait 7:
1 – Choc et déni
2 – Douleur et culpabilité
3 – Colère
4 – Marchandage
5 – Dépression et douleur
6 – Reconstruction
7 – Acceptation
Cette période plus ou moins longue,dépend de la nature de la perte,
mais aussi et surtout du mental de la personne éprouvée.
Comprendre qu’au sein d’une même famille, l’histoire vécue
avec le défunt est rarement la même en tout point.
En effet, il n’y a qu’à écouter les descriptions ou autres histoires
sur les parents, racontées par une fratrie. On a l’impression
qu’il ne s’agit pas « des mêmes parents ».
Cela semble s’expliquer par le fait, que chaque enfant naît
à un moment de vie des parents qui est différent !
En outre, chaque enfant, même s’il appartient « au groupe familial »
a sa sensibilité propre, son caractère…ce qui doit être respecté d’ailleurs…
Les vécus et autres ressentis au sein d’une même famille ne peuvent
pas être similaires . Et tant mieux !!!
Ce qui semblerait intéressant à faire, notamment
par « des pièces rapportées » :
Rien de péjoratif ici dans le terme « pièces rapportées« ,
il s’agit de personnes proches aux membres de la famille,
véritables amis et aussi et surtout conjoints, pour ceux qui sont
en couple.
Ces personnes doivent pouvoir être l’oreille, l’épaule,
compatissantes et surtout aider leur ami(e), ou « amour »,
en souffrance à relativiser les événements vécus pendant
cette période, qui lui sembleraient (parfois à juste titre hélas, mais
peut-être aussi commises par des personnes elles-mêmes
en souffrance et donc maladroites…) blessants;
les aider à prendre de la hauteur …mais surtout ne pas
attiser quelques braises que ce soit, car en réalité, cela
en rajoute davantage à la douleur.
Ce que ces personnes quelque peu extérieures doivent
garder au cœur, et peut-être savent même déjà de part leur expérience,
c’est que la douleur est mauvaise conseillère et entraîne sur un chemin
tortueux, semé d’actes parfois regrettables…
Ces « pièces rapportées » doivent être des personnes qui consolent,
pour le bien de tous !
Et elles doivent peut-être aussi rappeler avec douceur, à
« leur personne éprouvée », que la personne
qu’elle « pleure », était une personne qui aimait
» sa famille unie »,ou tout au moins la respectait.
Par amour pour elle et afin qu’elle repose en paix ,
n’alimenter ou ne créer aucun conflit,mais œuvrer pour l’unité.
Mais ce qui semble être, c’est que la mort
d’un être cher rend vulnérable:
C’est pourquoi il ne faut pas prendre de décisions radicales
pendant cette période; décision(s) pouvant influer
sur votre vie, mais aussi sur celle « des vôtres »!
Pour le coup, laissez donc le temps faire son oeuvre.
N’hésitez pas si vous en éprouvez le besoin, à parler, partager:
Ecrire, se confier sur sa douleur, c’est déjà se consoler.
Et si vous pouvez vous le permettre et que vous sentez que les choses
vous échappent, n’hésitez pas à demander de l’aide à un professionnel
et/ou à une personne d’église si vous avez fait le choix de croire en Dieu !
Un deuil familial devrait être un moment d’union, de consolidation,
de partage et d’amour…Mon Dieu, si nous nous attelions à faire
tout notre possible pour qu’il en soit le plus souvent ainsi.
La plupart du temps, la famille n’est-elle pas là où tout commence?
Là ou l’amour ne finit pas?!!!
Le livre que je vous conseille :
https://www.amazon.fr/Vivre-deuil-au-jour/dp/2226241574
L’amour n’est pas ailleurs, l’amour n’est pas en toi…
L’Amour c’est Toi,
c’est Moi, c’est Nous
O Boso Na Ndolo ♥ (En avant avec Amour♥) et souvenons-nous
d’aimer pour de vrai,sans remettre nos paroles, mais bien
plus nos actes d’amour à plus tard car nul ne sait… MGEDE
» Nobody knows when the last goodbye is … »
Marthe Ghislaine Ekambi Dayas-Eyoum
(MGEDE/Février 2017 )
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» Comprendre qu’au sein d’une même famille, l’histoire vécue avec le défunt est rarement la même en tout point. En effet, il n’y a qu’à écouter les descriptions ou autres histoires sur les parents, racontées par une fratrie. On a l’impression qu’il ne s’agit pas « des mêmes parents ». Cela semble s’expliquer par le fait, que chaque enfant naît à un moment de vie des parents qui est différent ! En outre, chaque enfant, même s’il appartient « au groupe familial » a sa sensibilité propre, son caractère…ce qui doit être respecté d’ailleurs…Les vécus et autres ressentis au sein d’une même famille ne peuvent pas être similaires. Et tant mieux !!! » Merci pour ce beau partage ma Marthe-Ghislaine!
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Ces « pièces rapportées » doivent être des personnes qui consolent,
pour le bien de tous !
Et elles doivent peut-être aussi rappeler avec douceur, à
« leur personne éprouvée », que la personne
qu’elle « pleure », était une personne qui aimait
» sa famille unie »,ou tout au moins la respectait.
Par amour pour elle et afin qu’elle repose en paix ,
n’alimenter ou ne créer aucun conflit,mais œuvrer pour l’unité. Merci Martha. Rien à ajouter. Soyons amour !
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