Voici une rubrique consacrée à des artistes,
à des personnalités et « anonymes »
qui d’une façon ou d’une autre colorent ma vie
et peut-être la vôtre aussi…
J’ai éprouvé l’envie d’échanger avec eux
autour de ma passion …
Mmmmmmmmm, quelle délicieuse façon
de les entrevoir autrement …
C’est à la rencontre de la présidente de l’association
Afrodiaspor’Arts (Association souhaitant abolir les
frontières entre les peuples…) que je suis allée.
Le regard sur le monde de cette dame touche, sensibilise,
interpelle, oriente parfois, dérange peut-être mais jamais
n’indiffère.
Cette amoureuse des arts, des cultures, des mots, de la
Culture, partage ses passions avec générosité et sincérité…
Portant l’Afrique, « son Afrique » au cœur, écoutez-la
en parler pour Tropics Magazine:
(Cliquez sur le lien ci-dessous)
http://www.youtube.com/watch?v=XFqZb4OgXwM
Elle donne juste envie de la suivre et de faire…
avec le cœur.
C’est une belle dame que j’ai rencontrée…
C’est une belle âme que je vous invite à rencontrer !
Rencontre avec
Chantal Epee
Et si je l’invitais à ma table… !
Entrevue :
Marthe :
Bonjour Chantal, merci infiniment d’avoir répondu « oui » à
cette rencontre.
Cela me touche énormément…
Chantal Epee :
C’est un plaisir Marthe. Merci de m’avoir invitée.
Alors Chantal es-tu plutôt gourmet, gourmande ou les deux
à la fois ?
C.E:
Les deux, malheureusement ! (rires)
Comme je vis ce malheureusement …(Rires)
« Le métissage étant ton pays » (Sourire) Quels sont les plats
d’ici et d’ailleurs que tu aimes manger, savourer…?
C.E:
Difficile d’en faire une liste exhaustive.
un rapport à la fois sensoriel et affectif à certaines choses,
parmi lesquelles les plats.
J’aime des plats pour leur saveur ou pour les sentiers heureux
qu’ils ouvrent dans la mémoire.
Hummm, un exemple d’une douceur qui te fais cet
« heureux effet » (Sourire)
Un exemple qui me vient à l’esprit : le coq au vin.
Non qu’il soit en soi exceptionnel, mais, il est ce que
j’appellerais un plat matriciel en ce qu’il est pour toujours
la mémoire de ma mère quand elle se mettait aux fourneaux
pour élargir nos horizons gustatifs, ou peut-être pour nous
transmettre une mémoire de son séjour en France quand elle
y était étudiante.
Ce n’est pas tant le goût de ce plat qui me touche mais son fumet.
Il me ramène vers une période de ma vie qui avait quelque chose
d’idéal.
L’odeur du coq au vin est un cocon, une sorte matrice protectrice.
Il me suffit de fermer les yeux et le fumet me revient et a quelque
chose d’apaisant.
Bref… Me voilà soudain loin d’une liste de plats que l’on aime
n’est-ce pas ? (Sourires)
Oh mais délicieusement j’ai fermé les yeux et j’ai compris…senti
(Sourires)
J’aime le ndolè aux crevettes et au Mukandjo ou à la viande.
C’était pendant un temps le plat du dimanche de mon enfance.
Ma mère ne laissait personne d’autre qu’elle le faire, jusqu’à ce
qu’elle nous en transmette la science. Elle nous a initiées à la
science de la confection de ce plat depuis les feuilles que l’on
coupe jusqu’aux oignons frits qui le parachevaient ou pas.
Hummm un souvenir dominical qui fait écho chez moi et me porte
vers ma mamie…(Sourires)
J’avais quinze ans quand j’ai préparé mon premier ndolè toute
seule.
Il était raté à mon avis mais j’en étais si fière. J’avais
des parents exceptionnels :
ils se sont resservis avec le sourire et mon père
a dit solennellement « c’est le meilleur ndolè que
j’aie jamais mangé »
(Rires…)
J’ai quelques plats matriciels dont la mémoire porte une
atmosphère, la transmission, l’encouragement et tant de choses…
Il y a le gari aux crevettes, le ikokè na makwamba (traduis !
hihihi)
(Plus tard, je t’écoute d’abord! Rires …)
Ils me rappellent ma tante par alliance, femme précieuse et
aimante.
L’ekok’a matobo (qui est ma mémoire la plus belle déclaration
d’amour de ma grand-mère et le plat de la concorde.).
(Sourire)
Le ngond’a mukon, les miondos (eux je peux les manger
sans rien),
Oh une copine (Rires)
Le poisson braisé, les grillades et plein d’autres choses.
Faire une liste exhaustive des plats du Cameroun que j’aime
deviendrait une incitation au retour en urgence pour état de
manque avancé.
(Rires, je suis affamée…)
J’aime bien la cuisine des Antilles, en particulier le Donbré :
c’est un bonheur pour mes papilles.
J’aime aussi manger des endives et des pommes golden
en salade en y ajoutant des noix.
C’est un mélange d’amertume et de sucré salé, d’épicé que je
trouve intéressant et savoureux.Avec du vinaigre balsamique
c’est simplement exquis.
Mais je te crois …j’aime aussi
Je suis en fait très créative en matière de salades.
Je m’en suis rendue compte en effet ici et ailleurs (Sourires)
C’est une exploration sans fin. Ma dernière trouvaille, y mettre
de la mangue.
Et quels sont les plats qui te déplaisent ?
C.E:
Je suis sensible à l’aspect de ce que je mange. Si ce que je vois
ne m’inspire pas, j’évite de le manger.
Je suis aisément écœurée.
C’est aussi la faute à un imaginaire débordant.
(Sourire)
J’ai cependant le surmoi résistant et persistant. Il me dit que
l’on n’a pas à détester un plat parce qu’il y a des personnes
moins privilégiées que moi qui donneraient tout pour manger
ce que je repousse. C’est donc difficile de citer des plats qui
me déplaisent.
Fichu surmoi !
Oui fichu surmoi un peu de place au ça de Chantal afin qu’elle nous diseee
(Rires)
Ah oui j’en ai un !
Ahhhh
Je n’aime pas le lapin parce que je trouve son odeur forte.
Elle me soulève le cœur. Le lièvre aussi.
En plus le lapin me fait penser à un bébé.
Ah ouiiiiiii ?
Nous avons eu un lapin dans la maison de mon enfance.
Il était venu pour servir de plat.
Nous nous y sommes attachés.
Mes parents ont renoncé à le transformer en plat.
Il était devenu un animal domestique à nos yeux.
Peut –être que j’ai du mal à manger « sa famille » ?
(Sourires)
Bien que le singe soit un plat que l’on mange dans mon pays,
je ne peux pas davantage en manger.
Il a des mains !
J’ai un rapport mitigé avec la dinde à cause d’une odeur forte
mais nous sommes en négociations de paix.
Il m’arrive même d’en préparer, mais je dois la faire mariner
une journée entière dans une floraison d’épices en tout genre.
Ainsi, l’odeur forte et le goût ne me gênent plus autant.
J’ai fait la paix avec les escalopes de dinde.
Elles se marient bien avec mes salades. (Sourires)
Dis donc, tes salades n’arrêtent pas de me faire du pied (Rires)
Pour résumer les viandes à odeur forte, et certains gibiers
passent mal.
Bon j’avoue que je n’ai pas appris à cuisiner le gibier.
Quand il est fait par d’autres il peut être exquis.
J’ai le souvenir d’une viande de potamochère… caramba !
Quel dessert peut te faire chavirer ?
C.E:
La crème de corossol.
Mmmmmmmmm
Je lui fais des infidélités avec le tiramisu quand il est bien fait.
La crème de corossol est rare par ici, je ne la savoure que par
le désir et la mémoire.
Elle fait aussi partie de mes plats matriciels.
(^_^)
« Tes racines te plongeant dans la terre du Cameroun »,
(Sourireee) décidemment, ce pays regorge de talents, (Rires)
pourrais-tu nous décrire la cuisine de cette Afrique en miniature ?
C.E:
Oh la ! Tu me poses une colle.
Décrire la cuisine de cette Afrique en miniature est un défi que
je ne saurais relever dans la mesure où je connais mal
les régions du Cameroun et leur diversité culinaire.
J’ai exploré quelques plats extérieurs à ma région d’origine
et les ai appréciés : Le nnam ngon, le mbongo tchobi,
le kondrè de chèvre, etc.
Mais parler de la cuisine de mon pays en général,
je n’aurais pas la prétention de le faire.
Je ne connais pas les spécialités culinaires de
l’Est, des Bamoun par exemple, celles du Nord non plus,
et j’en passe.
Sans prétention aucune, ce n’est pas le genre
de la maison.
Dis nous ce que tu en sais…
Ce que je sais c’est que la variété de la cuisine de ma
terre d’origine est grande : grillades (poissons et viandes),
repas à l’étuvée, cuisson dans des feuilles, fritures,
cuisson à la braise.
Les plats sont bouillis, en sauce, frits, braisés.
Les poissons et viandes sont quelquefois boucanés
(probablement pour la conservation à l’origine) avant d’être
confectionnés en plats.
Les fruits de mer sont abondants.
On y mange par endroit des sauterelles, même des animaux
que l’onappellerait domestiques dans d’autres régions.
Selon les régions on privilégiera certains légumes et féculents.
On mange du gibier divers.
Les légumes et féculents sont nombreux, les mélanges aussi
surprenants que savoureux. Ce qui me marque
c’est la transmission quant à la façon de faire, celle de la
connaissance des condiments adaptés etc.
Dans la région littorale qui est la mienne on mange
beaucoup de plats en sauce, de poissons, de plats cuits dans des
feuilles de bananiers à base de graines écrasées et mélangées
avec de l’huile rouge par exemple, etc.
Les plats peuvent être très gras et conviennent à la population
d’avant qui était très active, se déplaçait à pied sur de longues
distances, travaillait dans des champs etc.
Pour des personnes plus sédentaires comme nous, cela
peut être terrible pour la silhouette et les artères.
Mais une fois encore dans cette vie, j’aimerais manger
sans états d’âme des macabos à l’huile rouge avec
du dibanga (crevettes séchées) accompagnées d’une
sauce d’arachides à la viande séchée.
Comme la gourmande que je suis te comprends…
Oui oui ! Je suis pour mon malheur gourmande aussi.
Heu.. j’ai soudain un doute sur la pertinence de ma
réponse par rapport à ta question.
(Rires)
Quelle est la cuisine du monde qui te fascine le plus Chantal ?
C.E:
Il n’y en a pas une en particulier. Je ne fais pas de hiérarchie
dans la cuisine.
Mon échelle de mesure est celle du plaisir et du partage.
Celle du plaisir que l’on partage.
Je peux être fascinée à la vue d’un chef étoilé qui nous
présente un plat comme je peux l’être par la science
avec laquelle une femme africaine, camerounaise ou pas
dans sa maison met sa science et son amour ensemble
pour confectionner un plat pour les siens.
(Sourire)
Dans la cuisine française, la présentation, l’esthétique de plats
m’impressionne. C’est un art.
Mais ce qui me fascine c’est la générosité et le partage.
Quel est ton meilleur souvenir culinaire?
C.E:
C’est la première fois que j’ai fait pour des invités une salade
et que j’y ai ajouté de l’ananas et de la pastèque dans le but
de faire une farandole de couleurs pour la présentation.
J’étais en vacances au Cameroun et y recevais des amis.
Ayé tes saladeeeeeeeeees
L’esthétique, le rapport aux sens. Le désir qui monte par
la vue avant de goûter. Les regards émerveillés de mes
convives d’alors demeurent ma meilleure récompense.
C’était le plat d’entrée.
Le plateau a été vidé. C’est à partir de là que j’ai commencé
mesexplorations sucrées, salées, épicées etc.
Le plus récent c’est la rencontre avec un tiramisu.
Je ne m’en suis pas remise.
Parlant si bien de cuisine, la faisant vivre comme tu le fais,
tu dois aimer cuisiner n’est-ce pas ?
C.E:
Oui j’aime cuisiner, mais j’avoue que j’y prends davantage
de plaisir quand je le fais pour d’autres :
famille, amis.
En revanche j’aime l’idée de rendre heureux ceux que
je reçois en mettant ma créativité, mon temps, et mes
idées curieuses au service de leur plaisir et de leur surprise.
J’aime que les plats soient un trait d’union entre les gens
à ma table.
Comme je disais plus haut ce que j’aime c’est le partage.
Il m’arrive quelquefois de tester des recettes glanées
ça et là sur le net et dès que j’ai compris la base de la recette,
je me l’approprie, je teste sur elle un condiment ou un autre,
modifie un dosage etc.
jusqu’à arriver à ma recette, mon plat, ma version de la recette.
Je déteste cuisiner livre de cuisine en main. C’est contraignant.
(Sourire)
Je suis un peu une acrobate et créative quand
il faut rattraper une éventuelle boulette née de mes libertés,
quitte à faire naître un plat différent de l’intention originelle.
J’aime beaucoup le nom de l’association que tu
présides Afrodiaspor’Arts – Expressions of black cultures
et bien plus ce qu’elle véhicule… Et justement penses-tu que
la cuisine peut également être un moyen d’expression
à part entière ?
C.E:
Même si, comme je le disais plus haut je ne suis pas
compétente en matière de connaissance des cuisines du monde,
je pense que la cuisine est aussi art ou artisanat.
Il y en a qui sont de véritables orfèvres en la matière.
Il existe même des alchimistes culinaires qui font bouger
les lignes et cassent les codes habituels, réinventent le réel
en paraissant le créer.
J’aime l’idée que l’on n’ait jamais fini d’explorer les possibilités
d’un légume, d’un fruit, d’un poisson, d’une viande, voire
d’un plat déjà connu.
La présentation du plat compte et il est des stylistes culinaires
qui vous font manger déjà avec les yeux.
Oui c’est un moyen d’expression à part entière.
Si tu devais cuisiner pour séduire (Sourire),
quel plat concocterais-tu à ton « Amour » ?
Une saladeeeeeeeeee peut être ?
C.E:
Une salade de ma création
du poulet grillé préalablement mariné (dans l’idéal) et
si j’avais du temps, un bon ndolè ou du sôlô
Peux-tu partager avec nous l’une de tes recettes favorites
C.E:
Le gari aux crevettes.
Ta recette est proche de la mienne donc par paresse
je renvoie à la tienne.
J’y ajoute des crevettes fraîches que je fais rissoler.
Je l’ai déjà testée avec des poivrons coupés en dés minuscules.
J’aime qu’il y ait de la vie dans les plats, la couleur y contribue.
© www.mmmmmmmmdouceurs-maison.com
Recette en cliquant sur le lien ci-dessous:
Quelle(s) adresse(s) gourmande(s) recommandes-tu à
nos lecteurs ?(Restaurants ici et/ou ailleurs….)
C.E:
Les Mangroves à Douala,
Chez Bruno dans le 12ème Rue du Cour St Emilion, j’aime bien
y aller en dehors des heures où il y a foule.
Le cadre est agréable on y mange bien pour peu cher
et le personnel est courtois.
Jambo, l’African Explorer Rue Sainte Marthe à Paris.
C’est un petit restaurant où l’on mange bien et pour pas cher.
La cuisine malgache y est exquise.
J’aime bien découvrir de nouveau lieux, des restaurants
aux cafés sympathiques.
Je suis sensible à l’accueil, à l’atmosphère, à la quiétude,
et bien sûr à ce que l’on y mange.
Je goûte peu les lieux bruyants.
Et si je t’invitais à ma table, qu’aimerais-tu que je cuisine
pour toi ?
C.E:
Du Gari aux crevettes et des grillades avec une petite sauce
aux légumes à côté.
Ou du solo (morue salée) et des miondos.
Ton ndolè et ton poisson braisé devraient être une
visite poétique.
J’ai testé et adapté quelques-unes de tes recettes…
Miam.
Avant de nous séparer déjà je t’aurai bien gardée encore un peu
pour nous tant l’échange est délicieux…, un mot sur l’actualité de
ton association AFRODIASPOR’ARTS : Evènements, projets…
C.E:
Depuis le mois d’Avril, nous avons commencé à recevoir
des artistes musiciens et chanteurs dans ce que nous appelons
« Cœur à Cœur Acoustique ».
C’est une rencontre qui s’inspire des ambiances rencontres
sous l’arbre dans laquelle l’artiste est avec le public.
Ils ne sont pas séparés par une estrade, ils sont sur
le même niveau, partageant un moment de musique.
Nous avons un mini concert, une interview, un temps
d’échanges avec le public, un temps de dédicaces etc.
Le but est de promouvoir les artistes d’Afrique et des diasporas
noires, ce qui est au cœur de notre vision à Afrodiaspor’Arts,
et de permettre une rencontre dépouillée d’artifices entre
l’artiste et son public.
Nous avons eu le privilège d’avoir Joëlle ESSO (Cameroun)
comme marraine le 21 Avril. Elle est non seulement une artiste
aux talents multiples, elle est d’une grande générosité, et c’est
une amie, une sœur.
(Vous pouvez lire l’interview gourmande de Joëlle Esso dans
cette rubrique !)
Elle a donné le LA à notre évènement avec générosité et brio.
Le 12 Mai, nous avons reçu GASANDJI
(République Démocratique du Congo) dont le talent et
la générosité nous ont enchantés.
Deux femmes pour deux moments éblouissants.
Mmmmmmmmm
Le 16 juin, nous recevrons Amen VIANA (Togo) qui est un
chanteur et musicien incroyablement talentueux dont l’univers
pop, afrobeat, rock et acoustique est à découvrir.
Il est fascinant et d’une grande simplicité. Nous avons hâte de
le recevoir.
Le 21 Juillet, nous recevrons Désiré SANKARA (Burkina Faso)
qui offre un bel univers qui puise aux sources des
rythmes traditionnels de son pays et nous invite au voyage.
Encore un artiste généreux qui sait se laisser émerveiller par
les rencontres que lui procure son métier. Il nous tarde de l’avoir
rien qu’à nous pour deux heures.
Je m’arrête là, mais l’année entière sera faite
de belles rencontres.
Plus largement, parce que nous pensons que les personnes
d’ascendance subsaharienne ont quelque chose à
dire au monde et des façons de dire le monde.
Nous voulons participer à faire entendre leurs voix,
laisser passer leurs regards, ouvrir à leurs sensibilité etc.
C’est ainsi que notre association a pour but de promouvoir
les arts et cultures d’Afrique et des diasporas africaines
et afrodescendantes.
Nous y explorons aussi bien les arts plastiques, que les musiques,
les cinémas, les littératures, l’histoire de l’Afrique Subsaharienne
et de ses diasporas, les créations vestimentaires etc.
C’est dans le cadre de cette promotion que nous mettons
en lumière,au cours des rencontres
« Coeur à Coeur Acoustique »un artiste
d’ascendance subsaharienne.
Je m’arrête là. Afrodiaspor’Arts c’est un peu mon bébé.
Et comme toute maman émerveillée, je suis intarissable
pour le dire.
(Sourire)
Ô Chantal merci pour ce partage riche de tout ce que j’aime…
Précieux à mes yeux, j’ose penser qu’il le sera aux yeux
d’un grand nombre…
O Mulema (De tout coeur!!!)
En savoir plus sur l’association
AFRODIASPOR’ARTS et sur Chantal Epee:
Site de l’association :
http://www.afrodiasporarts.com
Page Facebook :
https://www.facebook.com/pages/AfrodiasporArts-Expressions-of-Black-Cultures/156329151104560
Site de Chantal Epee :
http://chantalepee.com/
En savoir plus sur certains mets typiques dont
Chantal Epee parle dans l’entretien:
Le Ndolè
Tout savoir sur le Ndolè en cliquant sur le lien ci-dessous:
Le ikokè na makwamba
Il s’agit ici d’un plat à base de feuilles d’arbustes (Cuisinées en
chiffonnade)dont l’appellation change selon les régions du Cameroun
(Ikokè, Ikoki, Ekok, Ekokè…)Traditionnellement, il est cuisiné avec des
écrevisses séchées, du poisson fumé…Et est servi avec des morceaux
de manioc cuits à l’anglaise (A l’eau): Les Makwamba!
L’ekok’a matobo
L’Ekoki est une préparation à base de différentes pâtes
et d’huile de palme et dont la cuisson se fait dans des feuilles de bananiers…Ce gâteau peut être fait avec une pâte de manioc, de maïs,
et quand il est fait avec une pâte à base de dolique il est appelé Koki!
Ici Chantal parle de l’ékoki fait avec des Matobos qui sont des sortes
de pois en cosses!
Le Ngondo et les Miondos (Bâtons de manioc)
Tout savoir sur le Ngondo en cliquant sur le lien ci-dessous:
Gâteau de pistache ou Ngond’a Mukon!
Quant au Dombré, je laisse la place à Tatie Maryse
dont le blog est une merveille
http://www.tatiemaryse.fr/article-mon-boeuf-dombres-haricots-rouges-vous-me-suivez-102336402.html
Marthe Ghislaine Dayas-Eyoum
(Mai 2013)
« L’artiste doit aimer la vie et nous montrer qu’elle
est belle. Sans lui, nous en douterions. »
Anatole France
Vous aimerez peut-être aussi:
Et si je l’invitais à ma table…: Rahmatou Keïta !
Je ne la connais pas (belle dame au passage) , en vous lisant, j’ai l’impression qu’on a vécu ensemble à ngodi akwa lol … a déguster les bons plats de maman ou de gd mama. miiiiaaaaam. Et ce ékok »a matobo. Ce n’est pas cool d’évoquer des plats comme ça les sisters.
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j’ai terminé l’itw séduite, le coeur souriant et…affamée!!! Elle a une page facebook tu peux cliquer sue j’aime
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Cette belle dam là! Je connais. Elle est sur le terrain. Son action mérite notre attention et nos encouragements en effet.
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Mais, je te crois, quand elle parle du ndolè du dimanche… tu le vois, tu vois le vert du ndolè, le blanc de l’arachide, les oignons t’as même le parfum de la cuisine dans les narines. c’était un plaisir de vous lire.♥
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Merci Marthe-Ghislaine Ekambi Dayas-Eyoum, pour cette rubrique toujours enrichissante! Quelle digne ambassadrice que notre Chantal Epee!
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Merciiiiiiiiiiiii
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TOUCHANT…Kissssssssss♥
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Bel entretien, ça plait!
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Eyaye ! J’ai lu l’article. Fin gourmet Chantal en plus d’être bonne gourmante ! Merci Marthe-Ghislaine…
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Appétissante interview ^-^
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Merci encore Marthe pour ce moment. Merci à tous pour vos aimables appréciations. @ Suzanne Bowen Pasquon : je crois que le ndolè du dimanche était un rituel dans bien de nos maisons. Le fumet du mien s’exhalait depuis Deido. Ceci dit j’ai vécu quelques années à Ngodi et ai dû y savourer le ndolè de ma mère. @ Tous : merci !!!!! :))))))))))))))))
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♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥ Hummm et moi mes vacances au Cameroun et le Ndolè dominical se partageaient principalement entre Deïdo (Mes grands-Parents maternels) et Ngodi (Mes grands-parents paternels)…
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J’ai lu et relu, un vrai régal en soi; est ce que ça se fait de mettre ainsi de l’eau à la bouche de ceux qui ne peuvent pas se faire des salades gourmandes? Chantal Epee?
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Entretien delicieux que je degustai avec appetit.
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Marthe-Ghislaine Dayas-Eyoum Pro , j’aime ton regard sur cette dame dont les œuvres m’obligent…Chapeau madame!
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She deserves it ! I am proud of her, an u too Marthe-Ghislaine Dayas-Eyoum Pro
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