« Chérie je vais à Charlie » est un livre qui montre à quel point écrire
sa douleur, c’est déjà se consoler.
Il s’agit ici de mes douceurs littéraires.
Entre chroniques, sélections et coups de cœurs ,
je vous invite à partager
mes lectures d’un jour,
mes lectures du moment…
mes lectures de toujours!
« J’admire le livre qui me condamne à le lire »
Jean Rostand
« Chérie, je vais à Charlie »
de Maryse Wolinski (Ed.Seuil)
» Dans mon chagrin rien n’est en mouvement
J’attends personne ne viendra
Ni de jour ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même. »
« Chérie je vais à Charlie » est un livre qui remue au plus profond de soi.
En effet, au-delà du chagrin ressenti face à cette horreur qu’aura été
l’attentat de Charlie Hebdo,en lisant la terrible douleur d’une femme, à qui
a été aussi brutalement arraché l’époux, le meilleur ami, « l’autre soi-
même », quarante-sept années durant …est bouleversant.
Toute une vie qui, bêtement, lâchement s’en est allée.
Ô, je ne vous cacherai pas ici que j’en ai pleuré, d’autant que le couple
Wolinski, pour un tas de tout, me rappelle beaucoup celui formé par mes
parents; Mon papa s’en étant allé au mois de mai (2016) après
quarante-sept années de mariage…
Mais ce qu’il faut retenir, d’où mon partage:
C’est que l’amour pour de vrai triomphe de tout…même de l’horreur
et permet d’avancer …
C’est que chaque journée qui débute, est un nouveau commencement,
une nouvelle occasion de dire aux personnes aimées, et d’abord et avant
tout,si nous avons la chance de vivre « en duo », à la personne qui partage
notre vie au quotidien, à quel point nous l’aimons…sans jamais nous
lasser, parce que « le plus tard » ne nous appartient pas!
C’est avec beaucoup d’émotion que je vous le recommande ♥
Résumé proposé par l’éditeur :
« Chérie, je vais à Charlie » : tels sont les derniers mots que Georges m’a lancés, en ce matin du 7 janvier. Trois heures plus tard, l’attentat fera douze morts. Parmi eux, Georges, frappé par quatre balles de Kalachnikov. Quarante-sept années de vie commune fracassées. J’oscille entre insomnies et cauchemars, sidération et déni, enfermement et colère, obsédée par cette question : comment une scène de guerre a-t-elle pu se produire, en France, dans les locaux d’un journal satirique ? Puisant ma force dans le chagrin, j’ai cherché à comprendre, à travers le récit de cette journée du 7 janvier 2015 et de ses suites, où se trouvaient les failles. De cette quête, je suis sortie anéantie.
Désormais, je suis celle qui va.
Extrait choisi :
» Avant de quitter la pièce, il m’adresse un geste tendre et part se préparer.
« Chérie, je vais à Charlie! » dit-il quelques minutes plus tard en
élevant la voix, du fond de l’appartement. Puis il revient sur ses pas,
écarte le rideau qui ma chambre de la salle de bain, passe la tête.
« Chérie, je vais à Charlie. » Il doit être 9 heures, je suis en retard,
enroulée dans ma serviette de bain, je lui accorde peu d’attention.
Je me fais la réflexion qu’il part plus tôt que d’habitude quand il se rend
à la conférence de Charlie. J’écoute ses pas dans le couloir,
puis la porte claque.
A ce moment-là, j’éprouve toujours un brin de tristesse.
Mais aujourd’hui, je sais que nous allons nous retrouver à 16 heures »
(P 16/17)
A propos de l’auteure
En découvrant cette chronique,(et le petit mot allant avec…)
Maryse Wolinski m’a écrit ceci :
« Merci, chère Marthe, pour cet émouvant message.
De tout cœur… »
Quelques mots précieux et tellement encourageants quant à
ces partages écrits que j’aime tant…
Merci à elle d’avoir pris le temps!
En vente ici :
http://www.seuil.com/ouvrage/cherie-je-vais-a-charlie-maryse-wolinski/9782021297508
Un livre qu’on quitte sans en avoir extrait quelque chose
est un livre qu’on n’a pas lu.
Antoine Albalat
Ou puis je me le procurer ici a Douala …?
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Bonsoir, je crois qu’étant sur place (là-bas) c’est plus simple simple pour toi de te renseigner…je ne connais pas bien…Sinon par internet, notamment via le site amazon https://www.amazon.fr/Ch%C3%A9rie-vais-%C3…/dp/2021297500
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